Dernière ligne droite pour Bruno et son César
Bruno Sananès attaque la dernière partie de son tour de France pédestre. Avec César, son âne, ils arriveront le 19 novembre à Montrollet.
Bruno Sananès et César en partance pour le village du Bleymard dans les Cévennes, il y a quelques semaines.Repro CL
Ils marchent. Côte à côte depuis le 5 avril pour un tour de France de quelque 3.500 kilomètres qui mènera Bruno Sananès et son âne César, de Montrollet, en Charente limousine, jusqu'à... Montrollet. Arrivée prévue le 19 novembre prochain, entre 16 heures et 16h30. Voila qui s'appelle être précis !
Le parcours ? La Vienne, le Val-de-Loire, la Touraine, les Alpes mancelles, la Normandie, le Beauvaisis, la Champagne, la Bourgogne, le Lyonnais, l'Ardèche, les Cévennes, le Haut-Languedoc, l'Albigeois - où l'équipage se trouve en ce moment - le Lot, et la Dordogne. Un sacré périple ponctué de milliers de rencontres étonnantes, d'aventures croustillantes, de petits ennuis aussi.
«ça va, ce matin il faisait 5°C, commence à faire frais. Et ça devient dur de se lever, avec la fatigue accumulée, et un peu de routine aussi.» confie Bruno Sananès, joint au camping - quasi vide! - de Caylus, dans le Tarn-et-Garonne. «Mais ça va, on n'a pas eu de gros ennuis.» note celui qui avoue avoir perdu quatre kilos depuis le départ.
César - le solide compagnon de route de Bruno, âgé de 11 ans - a fait un peu de tendinite et a connu quelques blessures en franchissant des obstacles. «Rien de grave. Plus embêtante était la recherche d'un maréchal-ferrant capable de ferrer un âne. Là, il a fallu un peu jongler.»
Deux accidents ont failli également mettre un terme au périple: «César a accroché son bât dans un chemin très étroit dans les gorges de la Vis, près du Cirque de Navacelles, heureusement il n'a chuté que de deux mètres. Il aurait pu dégringoler beaucoup plus bas. Une autre fois, dans une forêt extrêmement humide, il est tombé et s'est blessé aux antérieurs. On a pu continuer quand même.»
Au-delà de ces péripéties, Bruno Sananès retient surtout un flot de rencontres aussi riches les unes que les autres: «César, pour ça, est un ambassadeur formidable. Il capte l'attention des enfants, puis des parents, et de tout le monde après. Partout où on passe, on provoque des attroupements.»
Dans le château d'un comte
C'est comme ça que le tandem a dormi dans le château d'un comte et d'une comtesse vers Châtellerault, dans une maison de retraite vers Saumur, où les personnes âgées ont craqué pour César et les aides-soignantes pour... Bruno ! «J'ai été "embauché" par une apicultrice pour l'aider l'espace de quelques heures à enfumer ses abeilles, raconte encore Bruno Sananès, dans le Tarn-et-Garonne, j'ai été invité à l'anniversaire d'une ancienne miss France. Et dernièrement, j'ai eu droit à un barbecue magret de canard organisé par deux parapentistes au beau milieu des gorges de l'Aveyron. Tout ça c'est génial.»
Moins géniales sont les invectives de deux dames croisées ici ou là, l'une invitant le marcheur à «chercher du boulot plutôt que de vivre comme un vagabond», l'autre le traitant de «bourreau» voyant César «surchargé» avec son bât très classique de 30 ou 40 kilos ! «Ce n'est pas grave tout ça, les autres rencontres sont tellement plus intéressantes.» sourit Bruno Sananès.
Autant de rencontres et d'anecdotes que le Charentais racontera dans le livre qu'il est en train de - mentalement - préparer et que l'on pourra aussi découvrir sur le petit écran: «Une équipe qui travaille pour l'émission "Zone Interdite" de M6, sur le thème du "boum de la randonnée", m'a suivi trois fois deux jours. Et ils seront là à l'arrivée. C'est formidable.»
Le parcours ? La Vienne, le Val-de-Loire, la Touraine, les Alpes mancelles, la Normandie, le Beauvaisis, la Champagne, la Bourgogne, le Lyonnais, l'Ardèche, les Cévennes, le Haut-Languedoc, l'Albigeois - où l'équipage se trouve en ce moment - le Lot, et la Dordogne. Un sacré périple ponctué de milliers de rencontres étonnantes, d'aventures croustillantes, de petits ennuis aussi.
«ça va, ce matin il faisait 5°C, commence à faire frais. Et ça devient dur de se lever, avec la fatigue accumulée, et un peu de routine aussi.» confie Bruno Sananès, joint au camping - quasi vide! - de Caylus, dans le Tarn-et-Garonne. «Mais ça va, on n'a pas eu de gros ennuis.» note celui qui avoue avoir perdu quatre kilos depuis le départ.
César - le solide compagnon de route de Bruno, âgé de 11 ans - a fait un peu de tendinite et a connu quelques blessures en franchissant des obstacles. «Rien de grave. Plus embêtante était la recherche d'un maréchal-ferrant capable de ferrer un âne. Là, il a fallu un peu jongler.»
Deux accidents ont failli également mettre un terme au périple: «César a accroché son bât dans un chemin très étroit dans les gorges de la Vis, près du Cirque de Navacelles, heureusement il n'a chuté que de deux mètres. Il aurait pu dégringoler beaucoup plus bas. Une autre fois, dans une forêt extrêmement humide, il est tombé et s'est blessé aux antérieurs. On a pu continuer quand même.»
Au-delà de ces péripéties, Bruno Sananès retient surtout un flot de rencontres aussi riches les unes que les autres: «César, pour ça, est un ambassadeur formidable. Il capte l'attention des enfants, puis des parents, et de tout le monde après. Partout où on passe, on provoque des attroupements.»
Dans le château d'un comte
C'est comme ça que le tandem a dormi dans le château d'un comte et d'une comtesse vers Châtellerault, dans une maison de retraite vers Saumur, où les personnes âgées ont craqué pour César et les aides-soignantes pour... Bruno ! «J'ai été "embauché" par une apicultrice pour l'aider l'espace de quelques heures à enfumer ses abeilles, raconte encore Bruno Sananès, dans le Tarn-et-Garonne, j'ai été invité à l'anniversaire d'une ancienne miss France. Et dernièrement, j'ai eu droit à un barbecue magret de canard organisé par deux parapentistes au beau milieu des gorges de l'Aveyron. Tout ça c'est génial.»
Moins géniales sont les invectives de deux dames croisées ici ou là, l'une invitant le marcheur à «chercher du boulot plutôt que de vivre comme un vagabond», l'autre le traitant de «bourreau» voyant César «surchargé» avec son bât très classique de 30 ou 40 kilos ! «Ce n'est pas grave tout ça, les autres rencontres sont tellement plus intéressantes.» sourit Bruno Sananès.
Autant de rencontres et d'anecdotes que le Charentais racontera dans le livre qu'il est en train de - mentalement - préparer et que l'on pourra aussi découvrir sur le petit écran: «Une équipe qui travaille pour l'émission "Zone Interdite" de M6, sur le thème du "boum de la randonnée", m'a suivi trois fois deux jours. Et ils seront là à l'arrivée. C'est formidable.»
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